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Im Hungerstreik für Demokratie: Erwerbslose Ex-Studierende Tunesiens

Hungerstreik der Exstudierenden auf schwarzen Listen, Tunis 24.12.2015Seit dem 17. Dezember befanden sich zwei Gruppen ehemaliger Studenten in Tunesien im Hungerstreik (eine soll – bisher unbestätigt – die Aktion inzwischen abgebrochen haben). Die ehemaligen Aktivisten des Studierendenverbandes UGET sind heute aktiv in der Vereinigung erwerbsloser Akademiker (die es auch in anderen nordafrikanischen Ländern gibt) – aus gutem Grund: Bis heute gelten noch die „schwarzen Listen“ des Geheimdienstes der Ben Ali Diktatur, die zum Ziel hatten, zu verhindern, dass „solche“ Leute in den öffentlichen Dienst übernommen würden. Berufsverbot auf tunesisch sozusagen. Die insgesamt 28 Hungerstreikenden in den Büros der UGET in Tunis vertreten mit ihrer Aktion Hunderte von Betroffenen. Der Artikel „Tunisie : quand la révolution dévore ses enfants…“ von Hamza Marzouk am 28. Dezember 2015 im Economiste Maghrebin externer Link berichtet von Gesprächen mit drei hungerstreikenden Aktivisten und von verschiedenen Solidaritätsaktionen. Die erwerbslosen Exstudierenden geben darin die Zahl der Betroffenen mit etwa 600 an – und verweisen darauf, dass die Listen in mehreren Fällen nicht von der Polizei oder Geheimdienst (in der Endphase der Ali-Diktatur wurden sie aus den Universitäten zurückgezogen), sondern von den Universitätsleitungen zusammengestellt worden waren. Siehe dazu auch die Solidaritätserklärung des internationalen gewerkschaftlichen Netzwerkes für Solidarität und Kampf sowie einen Muster-Protestbrief an die Behörden Tunesiens

a) Solidaritätserklärung des Netzwerkes vom 03. Januar 2016

Le Réseau syndical international de Solidarité et de luttes exprime toute sa solidarité aux camarades grévistes de la faim depuis le 17 décembre 2015, qui occupent actuellement le local de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens à Tunis

Ces anciens militants de l’UGET, pour la plupart actuels militants de l’Union des Diplômés Chômeurs tunisiens payent de leur engagement politique sous le régime de Ben Ali et jusqu’à aujourd’hui un fichage de votre ministère de l’intérieur, qui les empêche d’accéder aux postes de la fonction publique.

Nous exigeons que le gouvernement actuel écoute enfin leurs revendications :
Que les listes noires soient enfin supprimées !
Stop à la répression syndicale et politique !
Pour l’ouverture de postes dans la fonction publique !

Ces 28 grévistes de la faim défendent les cas de plusieurs centaines. Cette grève entamée depuis le 17 décembre 2015 est hautement symbolique, jour anniversaire à cinq ans du soulèvement populaire dont les revendications initiales étaient celles de la défense de la justice sociale, la dignité, et conte la précarité, l’exploitation, et la répression syndicale et politique. En effet cinq ans après, la situation de l’emploi en Tunisie ne s’est pas améliorée, bien au contraire. Ceux qui se sont mobilisés sous Ben Ali et durant le soulèvement, ont payé pour certains de leur vie, les autres ont poursuivis leurs engagements pour un réel changement en Tunisie jusqu’à aujourd’hui, ce sont eux qui sont actuellement en grève de la faim ! C’est grâce aux chômeurs mobilisés massivement que le régime de Ben Ali a été déchu, aujourd’hui leur mobilisation se poursuit car la précarité et la répression sont identiques, ils ne lâcheront pas jusqu’à satisfaction de leurs revendications, et nous non plus via notre solidarité internationale !
Justice sociale !
Stop à la répression syndicale et politique !

b) Musterprotestbrief an die tunesischen Behörden

Modèle de lettre à envoyer aux autorités tunisiennes à titre individuel ou au nom de votre organisation :

« (…Nom de l’organisation…) exprime toute sa solidarité aux camarades grévistes de la faim depuis le 17 décembre 2015, qui occupent actuellement le local de l’Union Générale des Etudiants Tunisiens à Tunis.

Ces anciens militants de l’UGET, pour la plupart actuels militants de l’Union des Diplômés Chômeurs tunisiens payent de leur engagement politique sous le régime de Ben Ali et jusqu’à aujourd’hui un fichage de votre ministère de l’intérieur, qui les empêche d’accéder aux postes de la fonction publique.

Nous exigeons que le gouvernement actuel écoute enfin leurs revendications, que les listes noires soient enfin supprimées ! stop à la répression syndicale et politique ! Pour l’ouverture de postes dans la fonction publique !

Ces 28 grévistes de la faim défendent les cas de plusieurs centaines.

Cette grève entamée depuis le 17 décembre 2015 est hautement symbolique, jour anniversaire à cinq ans du soulèvement populaire dont les revendications initiales étaient celles de la défense de la justice sociale, la dignité, et conte la précarité, l’exploitation, et la répression syndicale et politique. En effet cinq ans après, la situation de l’emploi en Tunisie ne s’est pas améliorée, bien au contraire. Ceux qui se sont mobilisés sous Ben Ali et durant le soulèvement, ont payé pour certains de leur vie, les autres ont poursuivis leurs engagements pour un réel changement en Tunisie jusqu’à aujourd’hui, ce sont eux qui sont actuellement en grève de la faim ! C’est grâce aux chômeurs mobilisés massivement que le régime de Ben Ali a été déchu, aujourd’hui leur mobilisation se poursuit car la précarité et la répression sont identiques, ils ne lâcheront pas jusqu’à satisfaction de leurs revendications, et nous non plus via notre solidarité internationale !!
Justice sociale !
Stop à la répression syndicale et politique !»

Ci-dessous les adresses mails des autorités tunisiennes :

Chef du Gouvernement : boc@pm.gov.tn
Ministère de la justice : mju@ministeres.tn

Ministère des affaires étrangères : mae@ministeres.tn
Ministère des affaires sociales : masste@rnas.gov.tn ;
Ministère de l’éducation : med@ministeres.tn;
Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique : mes@mes.rnu.tn;

Kurzlink: https://www.labournet.de/?p=91275
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